lundi 31 mars 2025

vent contraire : chroniques d'un vert de rage #1


Emmanuel Macron réunit aujourd'hui une quinzaine de ministres pour un énième conseil de planification écologique, un machin qui au même titre que les cop ne sert absolument à rien. A partir du moment où les caisses de l’Etat sont vides (et c’est un euphémisme) et qu’on sait que cette transaction écologique coûte une blinde, il n'y a qu'une chose à faire, ce n'est rien faire. On l’a vu avec les aides à l’achat d’un véhicule électrique, les aides pour isoler les habitations et pour l’installation des pompes à chaleur (@nicolasjegou ne s’est pas fait prier). Je voudrais savoir combien de milliards l’État à englouti dans cette gabegie totalement inutile au regard des émissions de la France par rapport au total des émissions mondiales.
Et le papier de "aujourd'hui en France" nous dit que 2024 a été marquée par une baisse de 1.8% des émissions de co2 après - 5.8% en 2023. Déjà je ne sais pas comment on calcule ça et puis par ailleurs je pense qu’elle est surtout dûe à des hivers plutôt cléments. Mais de toute façon je pense qu’on a plutôt une hausse (à partir du moment où il y a une croissance économique et une hausse de la population). 

Sinon on a Daniel Géraud, un élu socialiste du Grand Paris qui  ne veut pas que les députés suppriment les ZFE (qui a déjà été voté en commission). Mais avec LR, le RN, Liot et une bonne partie des députés de renaissance, la fin des ZFE devrai être actée.  L’Europe va faire son caca nerveux et j’en rigole d’avance. Et déjà quand tu vois "socialiste" et "Paris" , tu devines à quel pingouin tu as à faire. Généraliser les ZFE et en instaurant des amendes est le meilleur moyen de refaire sortir sur les ronds points les haineux gilets jaunes avec leur tireuse à bière.
Sinon savez-vous que Crit Air ne prend pas en compte les émissions de Co2 ? Des diesel peuvent être même crit air 1. On marche sur la tête.

Colin B


fastfood, la revanche de #Quick

Quick avait disparu du Morbihan (et partout ailleurs) depuis 10 ans, l'enseigne étant remplacée par Burger King mais "chassez Quick, il revient au galop" et donc j'ai appris qu'un Quick allait rouvrir à Lorient en juin à la place du restaurant "la boucherie". Vannes viendra après et j'avoue que ça me met en joie car il y avait vraiment un savoir-faire unique dans cette enseigne mais après tant d'années, va t-on retrouver les même handburgers et cette atmosphère si particulière dans les restaurants. A voir donc et j'irai donc à ce Quick de Lanester (puisque c'est sur la commune de Lanester. 

Je crois qu'on est tous heureux de retrouver Quick n'est-ce pas ? 

Bon pour moi ce n'est pas très pratique. Avec mon ancien vélo électrique je pouvais facilement faire l'aller retour Locoal-Lorient mais on me l'a volé donc là je serai obligé de prendre le bus le matin et celui du soir donc ça me fera une journée entière à zoner sur place mais pour un Quick on ferait n'importe quoi non ? Pour un Quick avec toi, je ferai n'importe quoi...pour un Quick !

Donc longue vie à Quick et bienvenue à Lorient !

dimanche 30 mars 2025

les oeufs de la discorde

Ce week-end à Berloch, chez mon père, a été marqué par une tension palpable et des remarques blessantes. Donc ce qui aurait dû être une visite paisible s’est transformé en une série de critiques et de jugements qui ont lourdement pesé sur moi qui sort de 3 semaines de léthargie. 

Parmi les reproches, mon père s'est emporté lorsqu'il m'a vu arriver avec 30 œufs avec l’idée de préparer une salade de pommes de terre aux œufs avec Claudie (sa compagne). Cette initiative, pourtant simple et conviviale, a été accueillie avec froideur et mépris. Le reste des œufs était destiné à chez moi (car j’en ai assez pour tenir tout le mois) et c’est à la fois pratique et économique : en les achetant par 30, le coût à l’unité descend à 0,17 €, bien moins cher que de les acheter par 6 ou par 12. Malgré la logique de ce choix, le "daron" n’a vu qu’un prétexte pour se moquer et m'a dit qu'avec mes faibles ressources, c'était insensé d'acheter 30 d'oeufs d'un coup. Mais ça change quoi à mon budget si je les achète une fois par mois ou quatre fois par mois par douzaine ? Il en a presque fait une affaire d'état et j'étais dans un état de sidération. 

Un autre point de friction a été la salle de sport. Le coût de 42 € par mois (qui correspond au coût d’une baguette quotidienne sur un mois que je n'achète pas car je ne mange pas de pain) l'a fait sortir de ses gonds Pourtant, cette activité m’est essentielle, tant pour ma santé physique, particulièrement depuis mon accident neuropathique (d'ailleurs le médecin avant que je sorte de l'hôpital m'avait vivement conseillé de m'inscrire dans une salle), que pour ma vie sociale. Aller à la salle de sport me permet de rester actif, d’entretenir mon corps et de rencontrer des gens. De plus, n’ayant pas de voiture, mon budget carburant et réparation est égal à zéro, c'est quand même un plus par rapport au commun des mortels et ça me permet d’investir dans ce qui compte vraiment pour mon bien-être (je n'ai pas de frais de chauffage et d'eau non plus). Ces choix, pourtant fondamentaux pour ma qualité de vie, ont été perçus par mon père comme des erreurs. Ce genre de remarques, répétées avec insistance, a fini par rendre l’atmosphère oppressante.

Pour ne rien arranger, je choisis également d’éviter d’aborder certains sujets avec lui, comme mon trouble bipolaire. Sachant qu’il ne comprend pas ce genre de chose et qu’il aurait sans doute réagi avec dérision, j’ai préféré rester silencieux sur ce point. Cette retenue contribue à creuser davantage un fossé entre nos façons de voir le monde, rendant les échanges encore plus complexes. Au passage bien que sceptique depuis longtemps,  j'ai vraiment réalisé que j'étais bipolaire ce mois de mars. J'ai effectivement été dans la gaz après trois mois d'euphorie. Mais paradoxalement ce weekend à Berloch pendant lequel j'étais presque sans cesse dans l'affrontement m'a un peu réveillé. Je me sens très bien ce soir et au passage je fermerai intégralement mes volets car je ne supporte pas l'heure d'été (et l'été en général). 

Et puis les critiques sur mes choix alimentaires, ma gestion d’une crevaison de vélo (je pourrais en faire toute une note), et même des sous-entendus sur ma vie quotidienne, ont progressivement alourdi l’atmosphère. Ces jugements incessants, combinés à son expression fétiche dans le genre “t’es vraiment incroyable”, déguisée en antiphrase, ont rendu les échanges de plus en plus difficiles à supporter. Sinon bien qu'il ne soit jamais rentré dans mon appart (il est en fauteuil roulant et j'habite au premier), il a dans l'idée que mon appart est dégueulasse. C'est vrai qu'il l'a été mais aujourd'hui j'utilise 2 litres d'eau de javel par semaine. 

Bien qu’il était prévu que je reste jusqu’au déjeuner ce dimanche (faux filet avec frites), j’ai pris la décision de partir avant le repas. Il n'a évidemment pas bien pris cette décision qui l'a pris de court en voyant une preuve de mon "déséquilibre mental" (sic) ajoutant que j'étais "complètement fou" (sic), alors que pour moi, ce départ représentait une nécessité pour fuir ce climat oppressant. 

Malgré les tensions, je souligne que la compagne de mon père, Claudie, a été très aimable avec moi tout au long du week-end. Elle a tenté, dans la mesure du possible, de me consoler et de m’apporter un peu de réconfort face aux remarques parfois dures de mon père. Son attitude bienveillante a été un véritable soutien.

Pour autant, je n’ai pas l’intention de couper les liens. J’envisage de revenir deux jours à Berloch très prochainement, cette fois avec mon vélo électrique. Cela me permettra d’aller me promener au bord du Blavet et de profiter de moments plus sereins (le halage du Blavet me rappelle mes années au début de mon adolescence lorsque j'allais lire des Agatha Christie ou de Patricia Highsmith sur l'île de Manerven ou sur un ponton).
Mon père, comme moi, n’est pas rancunier, ce qui laisse la porte ouverte à des interactions futures, même si elles resteront complexes et souvent limitées à des discussions autour du football ou autres futilités. Et malgré toutes les tensions, j’ai pour lui un profond respect. Il a traversé des épreuves au cours de sa vie, et je lui souhaite une longue et paisible existence évidemment. Et malgré son handicap je le vois vivre longtemps. 

À ma grande surprise, une fois rentré chez moi, mon père m’a envoyé un message WhatsApp (je lui expliqué comment ça marcchait il y a quelques jours) pour me demander si je voulais qu’il lave mon linge. Cette proposition qui m'a beaucoup surpris semblait être un mélange d’une critique implicite (de l'état de mon linge peut-être) et sans doute, aussi, une tentative d’excuse pour son comportement du week-end. Pour ma part, je n’ai aucun souci avec ça : je lave mon linge tous les 15 jours dans un lavomatic de Auray et cette organisation me convient parfaitement.

Ce qui rend cette situation encore plus difficile, c’est de constater la différence de traitement entre ma sœur Rozenn et moi. Mon père la considère tout autrement, presque à l’opposé de moi. Lorsqu'elle vient à Berloch (pas souvent puisqu'elle habite assez loin), c'est un peu la "star système" (comme je disais avant). Il la met sur un piedestal,  là où moi, je suis souvent perçu comme la brebis galeuse. Mes errances depuis mon divorce en 2018 l'ont totalement dérouté. 
Pourtant, au-delà de tout ça, il a fallu mobiliser une force mentale immense pour traverser ce week-end, pour ne pas me laisser emporter par les émotions négatives et pour garder intact le respect que je me dois à moi-même. Ce retour à vélo (un vieux vélo que j'ai trouvé dans le garage) était bien plus qu’un simple trajet. C’était une déclaration silencieuse pour affirmer que mes choix, mes besoins et ma dignité méritent respect. Avec le temps, il est difficile de voir à quel point mon père, à 80 ans, s’est transformé en une personne aigrie et acariâtre, loin de l’homme plus chaleureux qu’il était autrefois. Ça rend notre relation de plus en plus complexe à gérer.

J'écris tout ça et je réalise que ce sont des sujets très personnels mais jamais je ne partagerai ce que je publie ici sur les réseaux. Les blogs sont un peu dépassés mais ils ont l'avantage d'être confidentiels donc on peut dire ce qu'on veut, les quelques anonymes qui y passent n'ont pas d'existence réelle pour moi car plus que jamais je suis solipsiste !

Colin B, dimanche 30 mars 2025, 18h36

samedi 29 mars 2025

un heilpraktiker

Dans le marécage des médecines parallèles, je croyais tout savoir mais en fait non : ce chiropracteur de Vannes qui s’intitule Foulques de Coniac en plus d’être donc chiropracteur (dont personne n’est capable de dire la différence avec l’ostéopathie) est en plus heilpraktiker. J’ai vu qu’il y a avait une page Wikipedia sur cette escroquerie. Je vous laisse aller voir. Si vous comprenez dites-moi.

lecture en cours : à la recherche du temps perdu - Marcel Proust

changement d’adresse du blog

Dans un souci de clarté j’ai changé l’adresse du blog qui est désormais locoalheraldtribune.blogspot.com.
Pour le contenu ce sera très varié. Je suis abonné à Cafeyn et j'aime me moquer des papiers qui racontent n’importe quoi à propos de la transition. J’assume être climatosceptique sans être complétude.
Je prendrai aussi des photos insolites de mon petit bourg de Locoal et je vous parlerai de mes lectures. 
Il y aura aussi un peu de politique et sinon je jure devant dieu que je n’utiliserai pas l’ia pour écrire mes articles.

Bien à vous.

les bases de l’homéopathie

Je ne me suis pas encore fait virer du groupe "les bases de l’homéopathie" mais ça ne saurait durer, la modératrice m’a mis en garde. Elle m’a même qualifié de "troll ". Je ne sais plus ce qu’est un troll.