C'est la troisième fois que je lis "à la recherche du temps perdu". La première fois c'était en 1995 pendant mon service militaire à Saint-Cyr Coëtquidan. Avec le recul je ne sais pas qu'est-ce qui pas poussé à le lire mais j'ai vaguement le souvenir d'un compagnon d'armes qui était affecté à la bibliothèque de l'école et je me souviens que c'était un grand fan de Céline et je crois que c'est lui qui m'a faire lire Proust. La seconde fois c'était en 2019/2020, pas si loin donc mais je ne m'en rappelle beaucoup car je traversais une période délicate (après le divorce en 2018 j'ai fait un peu n'importe quoi) et donc là c'est reparti pour un tour mais c'est laborieux car je passe trop de temps sur les réseaux et il y a Cafeyn. Je suis un grand malade de la presse et ça me prend au moins deux heures tous les matins. Je lis même les pages locales de la presse quotidienne régionale qui sont pourtant pour la plupart barbantes (j'ai été moi même correspond de presse pour Ouest-France et je pense que ce n'est pas plus prestigieux que de faire du portage). Par contre, cette fois pour accompagner ma lecture, il y a les agents conversationnels. Perso j'utilise Copilot et lorsque je ne sais plus qui est qui ou quoi fait qui à propos d'un personnage secondaire et bien Copilot me renseigne. Evidemment, c'est trop facile car il sait tout sur tout jusque la moindre impression anodine entre deux paragraphes. Mais globalement je passe trop de temps sur le net à tel point que pour passer une journée sans j'ai prévu aller à Saint-Nicolas-Des-Eaux car un type qui m'avait pris en stop il y a quelques semaines m'avait dit que les habitants de ce petit patelin situé au bord du Blavet se plaignaient de ne pas voir de réseau quel que soit l'opérateur. En plus c'est un petit bourg sympathique, il se situe à 26 kilomètres de chez moi alors potentiellement en gérant bien mon effort je peux faire un aller retour sans avoir besoin de recharger la batterie. C'est quelque chose qui m'énerve ça. On installe des bornes de recharge partout pour les voitures mais pour les vélos non. C'est pourquoi j'ai un mauvais souvenir de mon périple à Quiberon l'année dernière. Pas moyen de recharger la batterie sur place donc pour le retour j'ai dû faire les 3/4 du trajet à la force des mollets avec un vélo qui pesait une tonne. Un peu agacé le lendemain j'ai appelé la mairie de Quiberon, j'ai eu un adjoint et je lui ai fait part de la chose et il m'a dit que c'était quelque chose à laquelle la commune n'avait pas pensé. C'est tout de même incroyable tellement ça me semble évident et tellement il y a de vélos sur la presque-île.
A Saint-Nicolas-Des-Eaux il y a cette fameuse chapelle troglodyte, la chapelle Saint-Gildas.
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