dimanche 6 avril 2025

poème naïf

Je me souviens d’un jour de mars
Où j’étais assis sur un banc
Des enfants criaient dans le parc
Sous le regard de leur maman

Les forthysias étaient en fleur

Les pâquerettes pâquereaient

Et je percevais les clameurs

D’adolescents qui s’amusaient


Je devais lire un Modiano

Ou bien peut-être un Kundera

J’avais ôté mon paletot

Et regardais autour de moi


J’avais laissé dans mon appart

Mon téléphone cellulaire

Afin de contempler la carte

De l’endroit et l’hémisphère


Alors bien sûr je ne pouvais

M’empêcher de reluquer les

Jolies filles qui profitaient

De l’air du temps qui s’écoulait


J’aurais aimé que l’une d’elles

Viennent s’asseoir à mes côtés

Et qu’on se parle de Verlaine

De Prévert ou de Mallarmé


Le ciel à l’ouest devint rougeâtre

Et j’eus alors la certitude

Que ma vie triste inadéquate

Ne serait plus que solitude


Colin B, le 27/03/2021


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